Octobre 2009

18 heures, ce 5 octobre 2009, le « Mistral Express » aborde en douceur la terre africaine. En 28 heures de navigation, sur une mer d'huile, la Méditerranée est franchie. Joce et moi, mais aussi Chipie sommes : HEUREUX.

Partis de PARIS -ce sera notre km 0- une semaine plus tôt, nous traversons la France par petites étapes de famille en famille : ce sont les « au-revoir ». Après Paris, c'est à Dijon, Montbrison, Alès, Montpellier et enfin Arles que nous séjournerons. Le soleil aidant la séparation est moins déchirante, les cœurs et les mots encourageants sont bien présents. Quel accueil !

Merci à tous -famille, amis ou simples internautes- vos vœux de bonne route,votre enthousiasme, votre générosité, vos « formidables !», votre amour nous sont allés droit au cœur en ces instants ultimes de rencontre, bien sûr, mais aussi tout au long de la préparation de ce voyage. Sans vous, sans tout votre amour, sans votre amitié serions-nous allés au bout de ce rêve ? Peut-être pas ! Merci aussi à mon ostéopathe préféré, Dr Robert M... qui, en une année, m'a remis à neuf (enfin presque !).

Un rêve de longue date ? En ce qui me concerne, c'est à quatre ans que j'ai pris goût aux voyages, c'est dire ! Vivre, rencontrer, recevoir, échanger sont les verbes qui jalonnent nos chemins du Monde et plus particulièrement celui-ci. Nous avons posé les montres. Il ne reste plus que... le temps, puis la richesse que nous allons recevoir, tous les gens aimables que nous allons croisés. Les aléas de tous voyages ne pèseront pas lourds. Nous en sommes certains.

A part notre étape parisienne qui est dans un camping de Mousseaux sur les rives de la Seine, nous bivouaquons en bord de Loire à Briare, au bord du canal de Bourgogne à Fontaine d'Ouche, en bord de Rhône à Ampuis, au pied du village médiéval de Vézénobre, à Montarnaud et enfin sur les quais du Rhône en Arles. Aucun problème !

Ce dimanche le port de Sète est écrasé de chaleur « le Mistral Express » est à quai depuis le début de matinée, l'embarquement commence à 10h30. Dernières bises sur le quai avec deux de nos enfants avant de voir leur mouchoirs blancs s'agiter sur le quai à 14 h précises, comme prévu au contrat.

Voir la côte s'éloigner de nous, ou l'inverse, est un instant de plaisir intense très émouvant. Une larme perle discrètement. J'aime.

Nous ne regrettons pas d'avoir choisi ce mode de descente le long des côtes espagnoles. Beaucoup plus sympa, même si à bord de ce ferry les conditions sanitaires sont un peu spartiates, nous n'avons pas eu la fatigue de la longue et monotone route d'Espagne. Quant au prix de 400 € il est équivalent aux dépenses routières. De plus on a gagné en émission carbone !!! Chouette.

A part une « erreur d'aiguillage » à la douane marocaine de Nador, le carnet A.T.A. (voir les préparatifs) a eu un franc succès, car très rare semble-t-il. Pas de fouille ni de question embarrassante. Durée 2 heures, nous étions 600 passagers... quand même.

Terre d'Afrique te voici donc ! L'aventure commence alors au MAROC à Nador. Ville en pleine restructuration urbanistique... que dis-je ? Stop !!!

Ceci est une autre histoire... Dans le prochain CdR !

Toutes les photos du CdR France : ICI

carnet de route france