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CapOcap, Le blog de Xavier

Préparatifs, carnets de route d'un voyage de plus d'un an à travers l'Afrique du nord au sud.

Carnet du Cameroun - II -

Publié le 16 Mai 2010 par Xavier in C d R Cameroun II

 

 

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Du Cameroun, le 16 mai 2010

 

II - Quelques jours de farniente, sur les plages de Kribi, sont les bienvenus après plus de 6 mois d'Afrique. Le sable blond, l'ombre des manguiers, cocotiers et autres arbres plongeant leurs racines jusque sous l'océan, l'eau très chaude et l'accueil d'Yvonne, l'hôtesse de « Freeland » où nous bivouaquons, transforment ces jours et ces nuits en séjour Edenistique. Nous oublions les moments difficiles passés. Nos amis Liliane et François nous distraient des dernières nouvelles françaises et de leur séjour centrafricain.

2010-04-16-Cameroun-Kribi--15-.jpgA vingt minutes de chez Yvonne, par la plage, les chutes de la Lobé tombent directement dans l'Atlantique. Un ravissement pour nos yeux. Chipie nous fait une belle frayeur ! En se baignant dans le fleuve, surprise par le courant à l'approche des chutes, in extrémis elle s'extirpe du bouillonnement annonciateur de la chute fatale.

 

« Je marche et sens sous mes pieds

cette terre africaine

où est né tout l'Univers.

On entend battre les tambours

de nos pères qui nous rappellent

que les sages sont les gardiens

de notre histoire.

. . . . . . . .

D'un continent vieux comme le monde

je me couche enfin sur ce monde qui m'a vu naître.

. . . . . . . .

Je ne suis pas né blanc, je ne suis pas né noir.

Je suis né pour aimer cette terre. » Chris Lemoine. 27.02.2010

 

2010-04-25-Cameroun-Dchang-Cascade-Ligang--22-.jpgAu détour des villages se dressent les chefferies des Bamiléké ou des Bamoun, réceptacles de l'histoire du Cameroun. Héritages des siècles passés. Qui va au Cameroun sans passer par cette région manque une grande page de la vie traditionnelle du pays. Férocement amarrés à leurs coutumes, les habitants de l'ouest n'en sont pas moins ouverts à la modernité. Ils mêlent subtilement, dans leur vie, passé et présent. Si les cases traditionnelles ont conservé leur forme d'antan, la tôle a remplacé le chaume de leurs toits coniques et il n'est pas rare d'y voir pousser une antenne parabolique. L'ouest charme aussi par la beauté de ses paysages. Plaines et hautes montagnes accueillent tantôt la forêt dense, tantôt les cultures de caféiers (nous visitons l'usine de café de l'UCCAO), de théiers (la visite d'une grande ferme théïcole est très intéressante) ou de maïs, de bananes douces, de bananes plantain, manioc. Lacs de cratères ou chutes d'eau apportent leur note de fraîcheur.

En empruntant la route de Bafoussam à Foumban c'est plus qu'un simple voyage, plus qu'un vulgaire trajet sur une route parfaitement bitumée. Pendant cette traversée, on franchit en effet une frontière invisible entre deux tribus. La piste sépare et relie deux cultures. Deux histoires qu'il s'agit de ne pas confondre. Celles du pays bamiléké, dominées par les chefferies et celles du pays bamoun dirigées par les sultanats.

2010-04-28-Cameroun-Foumban-Palais-Sultan---marche--10-.jpgUne grande arche ouvre sur la cour où une statue du roi Njoya, bâtisseur du palais, salue les visiteurs.

J'entre dans le palais du sultan de Foumban.

Dans cette cour un vieux mur a survécu où les administrateurs coloniaux (allemands puis français) successifs sont recensés. Quelques noms chatouillent ma mémoire : Mendès, Mollet, Messmer...Les cases des (multiples) femmes du Sultan et de ses notables se dressent tout autour du palais. Il est 10h, les notables sont assis devant leur cases et palabrent en attendant l'arrivée imminente du Sultan. Le trône est à l'ombre du porche du palais. Mélange étrange de demeure orientale et de château médiéval, le palais fut achevé en 1921. Par une porte dérobée, ouverte pour le public, la grande salle n'est accessible qu'un court instant mais les hauts plafonds et les immenses colonnes qui s'y succèdent y font régner une atmosphère à la fois austère et solennelle, une atmosphère d'un autre temps. Le 19° souverain, Mbombo Njoya, des Bamoun (le royaume fut créé en 1394) vient enfin trôner. Les notables, par groupes de quatre ou cinq se lèvent, s'approchent, saluent. Certains lui transmettent un message. Le « majordome » à ses côtés sert alors d'intermédiaire. Dans un sens comme dans l'autre. Nous sommes bien dans un autre monde. Réel malgré tout, puisque le roi actuel est un homme très influent dans la politique régionale et nationale. La visite, très bien guidée, du musée Bamoun m'apporte la confirmation de la grandeur de cette souveraineté de 600 ans.

Notre ami François a séduit une princesse ! Un mot et un n° de téléphone lui sont transmis discrètement, sous l'œil amusé de Liliane qui assiste à la scène !

 

Le Cameroun, comme le dit le slogan publicitaire, est une Afrique en miniature. Le quitter sans rencontrer le peuple pygmée Baka serait une injure.

Pygmées (du grec pugmaîos, « haut d'une coudée »), nom donné depuis l'Antiquité aux populations de petite taille (1,50 m de moyenne) originaires des forêts équatoriales africaines. Chasseurs-cueilleurs, ils occupaient les zones forestières avant l'arrivée des agriculteurs bantous à l'aube de notre ère. Aujourd'hui, les quelque 100 000 à 200 000 Pygmées de la République centrafricaine, du Gabon, de la République démocratique du Congo et du Rwanda vivent dans la forêt à proximité des villages d'agriculteurs avec lesquels ils échangent du gibier et des produits de cueillette contre des céréales et des objets utilitaires. On ne leur connaît pas de langue propre ; ils parlent les langues de leurs voisins bantous. Comme eux, ils ont un nom ethnique spécifique (Akka et Mbuti dans la forêt zaïroise de l'Ituri ; Twa au Rwanda, Baka ici au Cameroun). Ils vivent en groupes d'une trentaine de personnes et sont monogames. Ils pratiquent un petit nomadisme imposé par les ressources de l'environnement. Ils chassent en groupe, sous la direction du meilleur chasseur. La disparition de la forêt et la pression des autres populations les amènent à s'intégrer aux agriculteurs qui les méprisent et les réduisent à un état de semi-servage. Leur nombre diminue en raison des maladies (tuberculose), de la sédentarisation et du mariage des femmes pygmées avec des Bantous.

2010-05-05-Cameroun-Lomie-Village-Baka-en-brousse--9-.jpgComme les Dogons, les Indiens d'Amazonie ou les Inuits, rencontrer les Baka, sans aller au devant d'une déception, s'avère difficile. Il y a les campements fixes et touristiques, pollués par les vices de notre époque : tabac, alcool, drogue... Et puis les campements perdus au milieu de la forêt équatoriale. Ici les Baka vivent en semi-sédentaires : entre le village qu'ils partagent avec les Bantou et le campement traditionnel où ils séjournent régulièrement, en tout cas dès qu'il entendent l'appel de la forêt.

Après 150 km de piste dans la forêt dense, le campement en dur, proche de la piste, n'est occupé que périodiquement et c'est par une trace, que mon œil peu habitué perçoit à peine, que je suis notre guide baka pendant une heure. Un baye -clairière- reçoit le campement forestier et nomade de sa famille. Les cases, minuscules, sont arrondies, les bambous de la structure sont recouverts de feuilles de haut en bas imperméabilisant l'intérieur. Le foyer, quasi permanent, sert non seulement à la cuisson mais aussi à parfaire cette imperméabilité grâce au carbone qui s'y dépose. A cette heure de la journée les hommes sont à la chasse ou à la cueillette. Tandis que les femmes font provision de bois.

J'apprends que ce sont les hommes blancs -forestiers, sociétés minières,etc...- qui ont chassé les parents de la forêt. Le regrettent-ils ? Non, car depuis qu'ils savent cultiver ils mangent tous les jours sans avoir à courir après le miel ou chasser quotidiennement leur hypothétique repas. Le revers de la médaille ? De nouvelles maladies que le guérisseur ne connait pas.

Autre inquiétude ? D'importants gisements de cobalt (la cobaltine, précisément) et de fer sont en début d'exploitation, non loin de là. Un chemin de fer, une grande route bitumée devraient restreindre un peu plus leur territoire...

Après avoir rencontré deux classes du village (cf. La Case des Ecoliers) nous rentrons au bivouac chez les sœurs de Ste Catherine à Lomié.

 

2010-05-04--Lomie-a-Ngoila-X--41-.JPGCent cinquante kilomètres plus avant dans la forêt. Après avoir passé un bac sur le Dja, après s'être embourbés et avoir sorti pour la première fois les plaques de désensablement, après une journée d'attente sous une forte pluie et vu tomber devant notre véhicule un arbre de belle taille, le pont qui nous aurait permis de rejoindre l'ouest de la réserve du Dja est cassé. Notre véhicule ne nous permettant pas de franchir ce gué nous faisons demi-tour. Les quelques 250 km de piste sous les frondaisons de cette forêt équatoriale sont une pure merveille pour le nez, les oreilles, les yeux. Tous nos sens sont satisfaits (sauf pour Joce qui a la phobie des papillons...).

Nous rejoignons donc l'ouest de la réserve du Dja par Yaoundé. Nous nous arrêtons au sanctuaire des primates de Mefou. Ici on reçoit les orphelins chimpanzés, gorilles, mandrill dont les mères ont été tuées par des braconniers irresponsables. Lorsqu'ils seront adultes un programme de réinsertion en forêt est en cours. Bien sûr, même en semi-liberté, les gorilles nous impressionnent beaucoup, par leur taille, leur regard, leurs gestes. Quant aux chimpanzés ils ne leur manquent que la parole pour les ressentir comme nos proches cousins.

2010-05-10-Cameroun-Sanctuaire-de-Mefou--12-.jpgMais François et Liliane, qui rentrent dans quelques jours en France, restent sur leur faim de voir de grands animaux (girafes, hippos, éléphants...). Notre dernière chance ! Michel, un breton, possède une réserve cynégétique tout au sud, près de la frontière du Gabon... Nous nous renseignons pour le rejoindre au cœur de la forêt dense, quelque part au bord de la rivière Dja. Après avoir traversé Sangmélima-la-Belle, la piste nous conduit vers Djoum. Puis au Km80 une très petite piste doit, 50 kms plus loin encore, nous amener au campement de ce Michel. Le camion peine à se faire un passage. La végétation est là : à droite, à gauche, dessus, dessous. Quelques petits bourbiers sont franchis. Aucun village. Personne. Pourtant, venu de nulle part, un homme est là. Il nous a entendu depuis longtemps et vient à notre rencontre. « Mais que faites-vous là ? ». Nous lui expliquons notre quête. « Si vous voulez passer la nuit sur la piste, embourbés ou bloqués vous êtes sur la bonne voie », nous dit-il dans un français parfait. « Avec votre véhicule, trop haut et sans 4x4, vous arriverez chez votre frère blanc dans une semaine ou jamais ». Nous enregistrons bien le message. Après une longue marche arrière et un demi-tour nous disons adieu aux éléphants, girafes et autres singes. Pour Joce et moi nous patienterons certainement jusqu'en Afrique australe... Quant à nos amis ils se contentent de quelques pangolins, rats et lièvres pris au piège de ci de là !

 

Ce 3 mai 2010 est souligné en rouge dans mon carnet de bord perso. Ce soir, pour la première fois, nous voyons dans un ciel enfin clair et sans lune, la Croix du Sud. Pour le petit amateur d'astronomie, que je suis, c'est la réalisation d'un beau rêve. Le ciel nocturne que nous découvrons ici, à quelques degrés nord de l'équateur qui nous fera basculer dans l'hémisphère sud, nous offre des constellations inconnues pour nous, habitants du 45° parallèle nord : l'Hydre, le Grand Chien -avec Sirius dans toute sa splendeur- et le Petit Chien, Orion plus belle que jamais ou Saturne très haut dans ce ciel. Adieu la Petite Ourse et son étoile polaire qui nous indiquait le nord, bonjour la Croix du Sud qui nous guidera jusqu'au Cap de Bonne Espérance.

 

Mais ceci est une autre histoire !

 

Pour conclure ce long chapitre Cameroun, une parenthèse sur l'Afrique et sa situation.

Voilà plus de 7 mois que nous parcourons cette Afrique francophone. Cette Afrique qui est indépendante depuis 50 ans cette année. Une Afrique qui, sur le plan économique, fait du sur place. Sept mois que, régulièrement, l'on nous tend la main pour y recueillir quelque don éventuel : « tu es riche, je suis pauvre », nous dit-on. TANOH Niamkè, écrivain ivoirien, résume bien ces cinquante années d'indépendance : « Dix ans de travail, vingt ans de danses, de jouissances et réjouissances, vingt ans de crises, de guerres et rébellions » (Cf. l'ensemble du texte dans les photos). Africains, réveillez-vous, revenez à la réalité ! Vous êtes riches de votre sol, de votre climat, les générations actuelles et futures ont le savoir. Ne tendez plus la main. Regardez ici et là-bas. L'El Dorado n'est peut-être pas là où vous le pensez

 

Info de dernière minute : Canal2, la chaîne TV camerounaise nous a consacré une émission de plusieurs minutes... et « Tourisme Magazine » tout un article. Merci à eux.

 

 

Toutes les Photos Cameroun II sont ICI

 

Les bivouacs CAMEROUN

 

Cette nouvelle rubrique sera dorénavant ajoutée à chaque carnet de route. En effet, une fois sortie de l’Afrique de l’Ouest, le mot « camping » ou « campement » est inconnu. Aussi bien de la population, que dans les hôtels.

 

-         Mamfé : à l’entrée de la ville en venant du Nigéria, dans la cour de l’hôtel California, pas d’eau courante et électricité difficile à obtenir (2500 Fcfa /nuit :couple et vh)

-         Bamenda : accueil chaleureux de Werner et Helga KNORR à la mission protestante « FULL GOSPEL » dans la ville haute. Gratuit avec sanitaire et douche à disposition. (Alt. 1300m = fraîcheur)

-         Nkongsamba : Mission catholique à l’entrée de la ville, en venant de Bamenda. Accueil chaleureux du Père Michel. Toilettes à disposition et douche proposée le matin. Gratuit.

-         Douala : Le « Jet Hôtel » . A prohiber, sur l’axe lourd direction   « Douala-Yaoundé », à 5 mn de l’aéroport. Dans une arrière-cour, un peu exigu, de bons sanitaires à disposition. Appelés « indigents » par le directeur, nous obtenons un prix raisonnable de 5000 Fcfa/nuit/couple et vh. (Prix de départ : 20 000Fcfa). Connexion wifi gratuite. Mais un mois plus tard le bivouac passe à 10000 Fcfa -sans discussion possible....- dommage le personnel était sympa.

Préférez, et de loin, le Centre Touristique de Douala à côté du précédent avec de grands espaces. Sur l'axe lourd Douala-Yaoundé. M Hermann et ses collaborateurs vous y accueilleront avec un grand sourire et beaucoup de classe. Pour être depuis presque 3 mois au Cameroun, nous pouvons dire que c'est le top. Les chambres sont à partir de 20 000 Fcfa, et le bivouac, selon que vous y déjeunez ou non de 2 à 3000 Fcfa, avec électricité. Tél. (237) «33 00 21 16; Email : hotelctd@yahoo.fr / www.centretouristiquedouala.com

-         Yaoundé : possibilité de bivouac sur le parking du Ministère du Tourisme, à proximité de l’hôtel Hilton dans le quartier de tous les Ministères. Sanitaires à disposition, durée illimitée et gratuit. Le seul hic : c’est un parking public ouvert à tous et du goudron.

 

     Nous avons préféré le « Foyer International Protestant », situé aux châteaux d’eau du quartier                     Ndjoungolo.  Face à l’Université Protestante qui offre gentiment une connexion Internet gratuite. Pour le bivouac : dans un beau terrain herbeux et bien ombragé, sanitaires –plutôt défraîchis- à disposition. Accueil peu agréable du gérant suisse et 5000Fcfa/nuit/couple et Vh + une caution à versée à l’arrivée. (au cas où l’on casserait quelque chose… de déjà cassé !!!). Environnement très agréable pour une capitale.

 Autre possibilité : au sein de la Communauté St-Jean, quartier Mvolyé et à côté du Lycée Vojt, chambres et bivouac. Très bon accueil. S’ils ne peuvent pas vous recevoir un bon plan vous sera toujours proposé.

 -         Bertoua : bivouac à l’hôtel Mansa (*** africaines) cadre agréable, sanitaires laissent beaucoup à désirer… 5000 Fcfa/nuit/couple & vh. (les chambres sont à 26000 Fcfa).

-         Garoua-Boulai : Hôtel Koungué, proche frontière RCA. Accueil sympa, bivouac dans la cour, 5000Fcfa/nuit/couple & vh.  Sanitaires à disposition, propres. La chambre est à 10 000 Fcfa.

-         Meiganga :  Hôtel Datou, à l’entrée de la ville. Petit parc sympa. Bons sanitaires. Gratuit si repas pris au restau. Poulet ou bœuf frite : 3000 Fcfa. Bon accueil.

-         Tibati : Dans la cour de la gendarmerie Rte de Yaoundé, bon accueil et gratuit.

  Hôtel Calypso : très petite cour, gratuit si repas pris au resto. Accueil très moyen.

  Auberge-Campement, rte de Meiganga à 300m du « grand Rd-Point, 3000 Fcfa tout compris, électricité, sanitaires rustiques. Très bon accueil de Louis le patron Camerounais.

-         Ngaoundéré : Hôtel de Nice, joli parc, W.C. correct, pas de douche. Gratuit si repas. Sinon… ?

-         Parc de la Bénoué : « Campement du buffle noir ». Bel emplacement, au milieu du parc. Accueil sympa, Sanitaires corrects. 4000 Fcfa/2 personnes et vh.

-         Abong-Mbang : « Palace-Hôtel », qui n’a que le nom de palace. Cour exiguë,  sanitaires très africains, pas cher : 1500 Fcfa le bivouac.

  • Kribi : sortie sud route de Campo ; chambres d'hôtes « Freeland », tenues par Yvonne, dans un cadre idyllique à 50m de la plage et 2Omn, à pied, des chutes de la Lobé. Accueil très chaleureux. Bungalow traditionnel, tout confort 15 à 25000 Fcfa. Bivouac possible dans le parc. Tél. 94 76 64 69. ikesfreeland@yahoo.fr.

  • Loum : 100km au NO de Douala, rte de Bafang. Hôtel « La Réserve ». Chambres correctes, de 8 à 10000 Fcfa. Bivouac possible dans la cour fermée, prix à négocier.

  • Mélong : à quelques kms du centre-ville, la « Villa Luciole ». 5 ou 6 cases de bon confort autour de la salle commune et du restaurant (T.B. Cuisine). La case à partir de 20 000 Fcfa. Bivouac dans le parc possible, prix à négocier. Vente de produits bios. Accueil très sympa.

  • Dschang : le « Centre climatique » propose des chambres dans des petites villas coloniales à partir de 9000 Fcfa. Bivouac possible, prix à négocier.

  • Bafoussam : Hôtel « Les Tuileries » route de Yaoundé derrière « Afrique Construction ». Accueil sympa, petite cour pour bivouac prix à négocier. Chambre 12 000 Fcfa, propre.

  • Foumban : à l'entrée de la ville en venant de Bafoussam, en face Baba Hôtel, l'hôtel « Holiday City », chambre très moyenne, baignoire sans eau..., prix de 10 000 Fcfa à 25 000 Fcfa. Grand parc, un peu ombragé, pour bivouac prix à négocier.

  • Ombessa : à l'entrée de la ville en venant de Bafoussam, l'hôtel « Elma ». Chambres correctes, propres 12 000 Fcfa. Petite cour pavée pour bivouac.

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